Distinguons bien les deux ! Évidemment un même individu peut cumuler confiance et estime de soi… Mais ce n’est finalement pas si fréquent.
La confiance en soi : j’ai confiance en ce que je fais.
L’estime de soi : j’ai confiance en ce que je suis.
Observons ce que produisent ces deux combinaisons :
Basse estime de soi, forte confiance en soi : mon opinion de moi est médiocre, mais je me trouve performant(e). Si je pense que mon travail est bon, pour me faire changer d’avis il faudra me démontrer le contraire.
En revanche, si on me confie des responsabilités, je peux expérimenter le syndrome de l’usurpateur/trice.
Haute estime de soi, faible confiance en soi : je me trouve intelligent(e), mais je sous-estime mon travail. Je peux éventuellement trouver les autres médiocres. Mais ils peuvent aisément m’amener à douter de mes idées ou de mon travail.
Exemple sur une tâche complexe : « c’est normal qu’ils n’y arrivent pas, moi ça m’a demandé d’acquérir des compétences élevées ! »
Face à la même tâche complexe, on entendra : « c’est pourtant simple ! Si moi j’y arrive, tout le monde peut y arriver ! »
Faire la différence entre la confiance en soi de l’estime de soi permet de situer nos doutes et d’agir sur nos leviers de motivation.
Eric Faure est le co-créateur de Prédom, un modèle et un questionnaire qui décrivent les comportements au travail.
Prédom permet d’optimiser ses actions, de maitriser son management et d’adapter sa communication.
