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L'angoisse du crêpier amateur

Mardi Gras oblige, me voilà dans l’obligation de relever le challenge de faire sauter mes crêpes. M&A, mes deux garçons de 7 et 8ans m’observent attentivement. Ma réputation de Super-héros est en jeu. Connaissez-vous « l’angoisse du crêpier » ? L’angoisse de ne pas être à la hauteur. De ne pas y arriver. Le stress qui monte. Les mains qui tremblent légèrement. Le cœur qui s’emballe. La peur d’être ridicule.





Et là, devant mes crêpes brulées, je me suis rappelé cette étude de Marcus Buckingham expliquant que 9 Français sur 10 passent plus de temps sur les mauvaises notes de leurs enfants que sur les bonnes ! « Lorsque vous caractérisez quelqu’un par ses points faibles, vous le caractérisez par ce qu’il n’est pas » nous explique-t-il. Dans mon cas, il ne sert à rien de me qualifier de Crêpier. Je ne le suis pas !


Dans nos institutions, laissons-nous la possibilité à nos collaborateurs de faire ce qu’ils font de mieux ? Malheureusement, dans nos entreprises les managers s’évertuent encore trop souvent à exiger de leurs collaborateurs de travailler leurs points faibles, de corriger leurs défauts, de compléter leurs manques !


Si vous posez la question « en quoi dois-tu progresser ? » à des collaborateurs, 9 personnes sur 10 vous répondront par un point faible. La tendance des plans de formation est de vouloir faire progresser les salariés dans les domaines où ils ont des lacunes.


L’investissement en temps et en efforts pour réaliser ces actions correctrices se fait au détriment de l’amélioration des points forts. Cela empêche le collaborateur d’atteindre l’excellence qu’il aurait pu atteindre sur d’autres niveaux de compétences avec moins d’énergie déployée.


Évidemment, l’idée n’est pas d’ignorer superbement nos points faibles et de verser dans un angélisme mielleux, d'autant plus à la veille du Carême. Il faut chercher à atteindre un niveau correct, surtout si ce sont des points incontournables, un point de « survie » qu’il faut développer sous peine de mettre en danger son employabilité.

Cependant, il est tout aussi essentiel, voire plus, de consacrer de l’énergie à nos points forts car ils nous motivent profondément, nous valorisent et nous demandent moins d’efforts pour atteindre l’excellence.


Valoriser les réussites et les points forts des collaborateurs va leur permettre de mesurer là où ils sont bons. L’objectif n’est pas d’ignorer les lacunes mais de prendre conscience de ce qui les épanouit, de ce qui leur plaît.

Passer d’un management par les points faibles à un management par les points forts pour faire progresser nos collaborateurs dans ce qu’ils font, mais aussi et surtout dans ce qu’ils sont.


Belle entrée en Carême à tous !

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