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  • Photo du rédacteuryouPRAY

Je me laisse aller aux commérages – Pape François

Les commérages et les ragots font souvent partie de nos conversations quotidiennes. Avouons-le, cela fait « tant de bien » de décharger notre agressivité latente en cancanant, en colportant des informations un peu douteuses et souvent malveillantes, en se rendant « intéressant » en divulguant des soit disant scoops sur notre voisin(e), notre curé ou des collègues. Si nous ne le faisons pas directement, nous prêtons volontiers une oreille complaisante à ces ragots.




Le soir, en relisant notre journée nous ne sommes pas très fiers de nous, le cœur alourdi et encombré par ce que nous avons colporté et entendu. Nous sentons bien que ces attitudes vont à l’encontre de l’avènement du Royaume qui est « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi » Ep 5,22.


Si nous ne réagissons pas avec détermination, nous nous enfoncerons peu à peu dans l’engrenage de la médisance. Cette habitude peut malheureusement devenir une sorte d’addiction.


Alors, que faire pour en sortir ? Prendre une décision radicale. Une bonne fois pour toute décider de stopper cette habitude néfaste et implorer Dieu afin de ne pas parler mal l’un de l’autre, de ne jamais ouvrir les oreilles aux commérages ; « Et si j’entends que quelqu’un médit, je l’arrête ! » comme nous le demande le pape François.


Nous sommes habitués aux commérages, aux ragots et souvent nous transformons nos communautés et même notre famille en un « enfer » où se manifeste cette forme de criminalité qui conduit à « tuer son frère et sa sœur avec sa langue ».


Si tu parles mal de ton frère, tu tues ton frère. Chaque fois que nous le faisons, nous imitons ce geste de Caïn, le premier meurtrier de l’histoire. Les médisances glissent toujours sur cette dimension de la criminalité. Il n’y a pas de médisances innocentes.


Pape François


Prière : Avec le saint Père, demandons pour nous, pour toute l’Église, la grâce de la conversion. Seigneur Jésus, donne-moi la force de résister à la tentation du commérage et des ragots. Seigneur, rends mon cœur doux, humble, bienveillant et aimant.


Sœur Marie-Bénédicte Jaulme




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